Fédération Québécoise des Massothérapeutes Agréés

De judicieux conseils pour investir en toute quiétude en vue de votre retraite

Un pot rempli de sous symbolisant l'épargne Marketing

Dans un article précédent publié en mars dernier sur Le Massager en ligne, nous tentions de vous convaincre, avec de bons arguments à l’appui, de l’importance de bien planifier sa retraite en tant que massothérapeute autonome. Certains points cruciaux ont été abordés : l’âge de votre retraite, les imprévus de l’existence et le choix de votre conseiller en sécurité financière. Des thèmes qui exerceront une influence majeure sur votre stratégie d’épargne.

Dans ce billet, nous démystifierons les différentes étapes à franchir, en compagnie d’un conseiller en sécurité financière formé et compétent, afin d’amorcer le processus menant à l’investissement de votre argent dans des placements sécuritaires.

Encore une fois, nous vous rappellerons la portée qu’aura le choix de votre conseiller en sécurité financière sur vos futurs investissements et nous définirons ce qu’est un profil d’investisseur. Enfin, nous vous renseignerons sur les types de placements disponibles ainsi que sur la répartition de vos actifs.

Amical rappel : l’importance de bien choisir son conseiller en sécurité financière

Avant d’investir pour votre retraite, il est primordial de vérifier si la personne ou l’entreprise qui vous offre de gérer vos placements est bel et bien autorisée à le faire. Pour vérifier cette autorisation d’exercer, vous pouvez communiquer avec un agent du Centre d’information de l’Autorité des marchés financiers (AMF) au 1-877-525-0337.

Voilà, vous êtes avisés deux fois plutôt qu’une !

Déterminez votre profil d’investisseur pour investir en toute sécurité

Lors de la première rencontre avec votre conseiller, vous devez dresser ensemble votre profil d’investisseur. Le profil d’investisseur est un élément fondamental qui permet de déterminer quelle proportion de votre portefeuille sera investie dans les différents types de placements disponibles. Voilà les questions que votre conseiller pourrait vous poser :

  • Quels sont vos objectifs d’investissement ?
  • Vers quel âge aurez-vous besoin des sommes investies ?
  • Quelles sont vos connaissances en matière de placement ?
  • Quelle est votre situation financière actuelle ?
  • Quelle serait votre façon de réagir si vos placements perdaient de la valeur ?

Si vous êtes du type insomniaque ou nerveux, votre conseiller sera apte à vous informer précisément des conséquences financières possibles, surtout les pires. N’hésitez jamais à lui faire part de vos inquiétudes, car il doit bien vous connaître avant de vous suggérer des placements. Donc, plus il disposera d’informations précises sur vous, mieux il pourra vous aider à atteindre vos objectifs financiers.

Informez-vous sur les types de placements disponibles

Au moment où vous devrez investir dans les divers types de placements disponibles, profitez-en pour vous informer en amont sur les régimes fiscaux dans lesquels votre argent pourrait être déposé. Pour connaître un placement, informez-vous sur son rendement espéré, sa liquidité, son risque, sur ses frais et, bien entendu, sur l’impôt applicable. Par exemple, si vos placements sont distribués dans un régime comme le REER ou le CELI, vous devriez être bien au fait des mécanismes d’imposition de ces régimes.

Le rendement espéré est le gain que vous souhaitez réaliser avec vos placements (intérêts payables, dividendes, gains en capital). La liquidité, elle, est la possibilité d’acheter ou vendre un placement sans délai et frais importants, mais aussi sans conséquence majeure sur le prix. Le risque, lui, est la possibilité d’obtenir un rendement en deçà de celui escompté au préalable. Il implique la possibilité de perdre un peu, peut-être même beaucoup d’argent. En dernier lieu, plusieurs types de frais peuvent diminuer le rendement que vous pourriez obtenir de vos placements (frais de transaction, frais d’acquisition, frais de gestion et d’exploitation, frais de conversion de devises, etc.). Donc, en évaluant si un placement convient à votre situation financière, prenez en considération les frais applicables.

Portez une attention particulière à l’impôt payable que génère le rendement de votre portefeuille

Selon le type de rendement que génère votre portefeuille, l’impôt payable diffère. Par exemple, les gains en capital coûtent généralement moins en impôt que les revenus liés aux intérêts. Dans ces conditions, tenez compte de l’impôt payable pour évaluer le rendement concret d’un placement. Prenez note que si vous investissez dans un régime enregistré comme un REER ou un CELI, le type de revenu de placement n’a plus d’importance. Pour en savoir plus sur l’impôt payable, nous vous invitions à consulter ce document produit par l’AMF :

https://lautorite.qc.ca/fileadmin/lautorite/grand_public/publications/consommateurs/retraite/guide-question-retraite-fr.pdf

L’ABC de la répartition d’actif

Votre profil d’investisseur est bien défini ? Vous devriez alors avoir les idées claires quant à la manière de répartir les sommes à investir parmi les types de placements disponibles. Pour y arriver, planifiez méticuleusement la diversification de vos placements en prenant soin de ne pas mettre tous vos œufs dans le même panier.

En général, la répartition d’actif s’appuie sur des placements en immobilier, dans des actions, des obligations et des fonds communs de placement. De plus, afin de soutirer le maximum de ces placements, il faudra diversifier les échéances lorsque celles-ci sont applicables. En ce qui concerne les titres de participation (actions ordinaires ou privilégiées), il s’agira d’investir dans de multiples secteurs (institutions financières, ressources naturelles, technologie, etc.).

Comprendre l’information requise pour prendre des décisions éclairées

Évidemment, votre conseiller en sécurité financière est votre première ressource pour toutes questions concernant vos placements, mais il existe d’autres façons d’obtenir l’information requise pour prendre des décisions financières éclairées. En voici quelques-unes.

En premier lieu, demandez à votre conseiller de vous fournir les documents relatifs à l’aperçu du fonds, du fonds négocié ou du fonds distinct. D’ordinaire, ces documents présentent les renseignements essentiels concernant le fonds offert (rendement historique, répartition des actifs, niveau de risques, frais applicables, etc.).

Mettez la main sur le prospectus de l’entreprise dans laquelle vous pourriez investir. Sur ce document, vous y trouverez des informations portant sur la société et les placements qui sont offerts par celle-ci. Normalement, on y retrouve les caractéristiques des titres offerts, les facteurs de risque et les états financiers de l’entreprise.

N’hésitez jamais à consulter le service des relations avec les investisseurs de la société dans laquelle vous désirez investir. Ainsi, vous obtiendrez des réponses précises sur les dividendes, les dates d’assemblée des actionnaires, etc.

En conclusion, conservez précieusement une copie de tous les documents que vous avez signés, prenez connaissance de tous les documents que vous recevrez au sujet de vos placements, revoyez votre profil d’investisseur régulièrement et soyez surtout bien au courant des fluctuations de vos placements.

De cette manière, les chances d’investir dans des placements qui ne vous conviennent pas seront passablement diminuées. Et c’est votre projet de retraite qui pourrait en profiter !

Références :

(1) https://www.chambresf.com/fr/infodeonto/relation-client/connaissance-client/profil-dinvestisseur

(2) https://www.sunlife.ca/fr/tools-and-resources/money-and-finances/investing-basics/en-termes-simples-qu-est-ce-que-la-repartition-de-l-actif/

Article à consulter sur le Massager en ligne :

 https://www.fqm.qc.ca/le-massager/planifier-sa-retraite-en-tant-que-massotherapeute-autonome/

Rédaction : Stéphane Deslauriers