Dans cette entrevue avec Radio-Canada, le président-directeur général de la Fédération québécoise des massothérapeutes agréés (FQM) propose des pistes de solution aux employeurs pour prévenir les situations d’abus et rassurer la clientèle.
Voici quelques-unes des propositions
Code d’éthique
Les employeurs peuvent adopter un code d’éthique pour baliser les interactions entre les massothérapeutes et la clientèle en imposant des règles de conduite et des standards de professionnalisme.
Mesures favorisant le confort des client·es
Les massothérapeutes pourraient, entre autres, offrir la possibilité à leurs client·es de garder leurs sous-vêtements ou de laisser la porte entrouverte, ce qui leur permettrait de se sentir moins vulnérables et isolé·es.
Affiches
La FQM encourage la diffusion d’affiches que l’on retrouverait par exemple dans les vestiaires, les bains, les aires communes ainsi que la salle des employé·es, indiquant que toute inconduite à caractère sexuel ne sera pas tolérée.
D’autres affiches pourraient informer la clientèle qu’il est possible de mettre fin au massage à tout moment et de demander des explications sur les zones massées. Ces options offertes aux client·es sont mentionnées dans le code de déontologie de la FQM (article 19a), ainsi que sur le modèle de questionnaire santé que la FQM propose à ses membres.
Formation
Bien que les massothérapeutes suivent une formation rigoureuse où sont traitées la sexualité et l’éthique professionnelle, les employeurs pourraient imposer des formations sur les violences sexuelles et les traumatismes qui en découlent.
Adresse courriel
La réception du spa pourrait partager une adresse courriel à la fin de la séance de massothérapie pour recueillir les commentaires. Cela encouragerait les client·es à transmettre leurs impressions et potentielles insatisfactions, au besoin sous couvert de l’anonymat.
Les soins de massothérapie sont reconnus pour leurs bienfaits physiques et psychologiques. Pour faire briller cette profession, la FQM, les employeurs et les massothérapeutes ont la responsabilité commune de travailler ensemble afin d’éviter les situations d’abus et rassurer le public.
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